Thomas Sinclair
LABORATOIRES


Concevoir un verre progressif

La conception d'un nouveau verre progressif requiers des compétences en optique physiologique, en optique instrumentale, calcul intense, micro usinage et métrologie. Cette page a été spécialement rédigée par Yves Jacquot, ingénieur en Optique et fondateur de Thomas Sinclair Laboratoires. Elle s'adresse aux ingénieurs et scientifiques désireux d'en savoir plus sur les étapes et principales difficultés à surmonter afin de produire une surface progressive innovante.

Le process de conception se décompose schématiquement en trois étapes :

Après fabrication, si le résultat ne donne pas satisfaction, on analyse l'origine de l'inconfort et on est amené à modifier soit le modèle de patient presbyte (exemple : tolérance aux aberrations), soit l'objectif à atteindre (exemple : largeur des champs de vision). Puis on relance un calcul.

Ainsi la conception d'un progressif s'apparente à une itération qui finit par aboutir sur la meilleure solution possible en fonction de ses objectifs visuels.

Modélisation d'un patient Presbyte

La première étape de la conception est souvent la plus délicate. Elle requiers une grande finesse dans l'analyse des besoins visuels. L'objectif est de modeliser la vision d'un patient presbyte. Pour cela, le modèle de vision prend en compte :

Voici un bon exemple d'un calcul simplifié de verre progressif (en anglais). Il s'agit d'un exemple ultra simple, où l'on cherche à modéliser un oeil, puis à calculer une surface progressive pour cet oeil simple à l'aide du logiciel de calcul optique Zemax.

Le calcul optique

Nous disposons d'une modélisation de la vision, et d'un objectif à atteindre. Ceci conduit à une équation comportant plusieurs centaines de variables. Il est impossible de résoudre une telle équation de manière exacte. On fait appel au calcul intensif, en recherchant une solution raisonnable s'approchant au mieux de la meilleure solution possible. Pour cela, on utilise des algorythmes d' optimisation sous contrainte.

Heureusement pour les concepteurs de verre, les ordinateurs sont de plus en plus performants. Ceci permet des modélisations de plus en plus fines, et des surfaces Haute Définition ou FreeForm.

Le surfaçage et le test au porteur

La surface est calculée. Elle existe dans la mémoire de l'ordinateur. Il faut la transcrire en parcours d'outil afin qu'une machine de précision puisse la surfacer. Ces machines spécialisées sont capables de produire une surface précise au micron près.

Dernière étape avant le test au porteur, le verre surfacé doit être contrôlé afin de vérifier que la surface produite correspond bien à la surface calculée. On utilise généralement des interféromètres.

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Mise à jour : 28 juin 2015